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Sable de lumière III : De l'onirique à la lumière 

Avec les artistes : Stéphane Belzère, Daniel Coulet

Exposition du 15 juillet au 31 octobre 2022

Réalisée avec le soutien de : la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée, Aveyron le Département, Pays Ségali Communauté, la mairie de Centrès, Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées 

Stéphane Belzère :

Stéphane Belzère est un artiste franco-suisse né à Argenteuil en 1963 dans une famille d'artistes ; fils de la peintre Suzanne Lopata et du graveur et peintre Jürg Kreienbühl. Riche de cette héritage culturel et familial, il entre en 1984 à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, où il s'intéresse en particulier aux moulages conservés dans les sous-sols de l’établissement.

Il commence alors à travailler à partir de la collection des bocaux anatomiques du Muséum d'histoire naturelle de Paris ainsi qu'à Berlin sur des bocaux alimentaires. Son travail explore les effets de la lumière sur la matière. Le bocal, devenu élément obsessionnel chez l'artiste, devient le fil conducteur de cette aventure picturale. Partageant son activité artistique entre ces deux villes, Stéphane Belzère poursuit son travail sur la transparence et la couleur dans divers projets de peintures, dessins, installations.

Entre figuratif et abstrait, obsession de la dégradation, de la variation, du temps qui passe et de la mémoire qui subsiste, ses œuvres sont de véritables expériences sensibles qui immortalisent l’éphémère. En 2002, Stéphane Belzère est retenu au concours organisé par le Ministère de la Culture et réalise, entre 2002 et 2007, les vitraux qui ornent sept des vitraux des chapelles du chœur de la cathédrale Notre-Dame de Rodez.Cette première commande publique pour l’artiste a été réalisée avec la collaboration de l'atelier Duchemin, en réponse à un cahier de charges précisant un programme iconographique.

Ses vitraux contemporains à l’imagerie scientifique moderne dialoguent avec la représentation chrétienne traditionnelle. Avec cette nouvelle approche de l’art sacré, l’artiste réussit à illustrer le flux de la lumière et figurer l'immatériel dans une symphonie de couleurs.

Au château de Taurines, Stéphane Belzère a pris possession du premier étage et a réalisé une œuvre in situ créée spécialement pour le lieu. Des flacons translucides et colorés de divers produits débarrassés de leurs étiquettes (liquide vaisselle, désodorisant d’ambiance, shampoing, nettoyant ménager...) alignés sur des étagères en bois (comme les bocaux anatomique) et traversés de lumière, sont devenus les éléments de ce qu’il appelle des « Vitraux chimiques ». C’est une invitation à la déambulation où le spectateur se nourrit des lumières qui percent, habitent le lieu aux différentes heures de la journée et font vibrer une large palette chromatique, tout comme les vitraux.

 

Daniel Coulet :

Né en 1954 à Montpellier, l’artiste Daniel Coulet vit aujourd’hui à Paris et il est représenté par la galerie Le Confort des Étranges à Toulouse.

Habitées par une spiritualité, sortie de toutes questions religieuses, les œuvres de Daniel Coulet invitent à la verticalité, tant dans ses toiles que dans ses sculptures le regard et la pensée sont contraints à s’élever. Les figures ou les formes qui y naissent sont « en tension », en équilibre mouvementé, et elles obligent le spectateur à prendre conscience de son instabilité et de son ambivalence. Entre les questions de forme et d’espace, il tente d’offrir une expérience aux publics où l’émotion et la spiritualité prennent toutes leurs forces, leurs sens. Ce besoin de figurer « ce qui lui apparait sous les yeux » se déploie dans de nombreux de ses travaux artistiques.

"Daniel Coulet est connu aussi pour sa production sculpturale et notamment pour ses réalisations dans le cadre de commandes pour l’espace public. À Toulouse, deux de ses œuvres monumentales, l’Arbrefleur et la Fleur Stalagmite, se trouvent dans le métro Mirail-Université, tandis que la Jambe de cheval fait partie des œuvres de la ligne du tramway à Blagnac, et une arche de 6m de haut dans le jardin des Abattoirs, musée - Frac Occitanie." Extrait du texte de Jean Penent, écrivain et historien d’art français

En 1996, le Ministère de la culture propose à Daniel Coulet de réaliser, avec le maître verrier Dominique Fleury, les douze vitraux des baies Nord et Ouest de l’église Notre-Dame d’Aubin en Aveyron.Classée aux Monuments Historiques, cette église, dans son architecture le style gothique prédomine, séduit le visiteur par ses trésors romans.Les vitraux, réalisés entre 1996 et 2004, illustrent des épisodes de la vie de deux personnages qui bénéficient d'une grande dévotion dans la région : le Père Marie Eugène de l'Enfant Jésus, né à Aubin, et Sainte Émilie de Rodat, fondatrice de la congrégation de la sainte famille. Une de ses premières fondations se situe à Aubin.

Bien qu’en proposant dans ses peintures les motifs décoratifs traditionnels (paysages, éléments végétaux, figures humaines), il adopte dans ces vitraux, une interprétation vive où le noir s’harmonise avec les autres couleurs. Les personnages, souvent traités par silhouettes, ainsi que les paysages, où les arbres jouent le rôle de protagonistes, sont souvent peints au lavis en grisaille sur un fond neutre, ocre ou en couleurs plus vives.

 

Pour le château de Taurines, Daniel Coulet a présenté une grande partie de son travail au deuxième étage du château.

REPORTAGE FRANCE 3 À TAURINES /

Réalisée par l’équipe France 3 Occitanie - Quercy Rouergue / Luc Tazelmati 

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